Voila mon travail relatif au fabliau "La vieille qui graissa la patte au chevalier!
1)
Questions sur le texte:
1) Relever
les temps du récit et donner un exemple.
J'ai trouvé les temps verbaux suivants :
- Imparfait : « Une vieille paysanne possédait deux vaches »
- Imparfait : « Une vieille paysanne possédait deux vaches »
-
Passé
Simple : « Les deux bêtes fuirent leur enclos » (et par exemple le
titre aussi est au passé simple « La vieille qui graissa la patte au
chevalier » )
-
Gérondif :
« Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux »
-
Plus
que parfait : « Ses deux bêtes avaient disparu »
-
Conditionnel
présent : « Il le convaincrait de te rendre tes deux
vaches »
-
Présent :
« Je graisse
votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que…»
-
Passé
Composé : « Tu n’as pas compris, brave femme »
-
Futur :
« Je te rendrai
sur le champ tes bêtes
2)
Qui
raconte ?
Un narrateur qui sait toute l'histoire
3) Comment
est structuré le récit ? Diviser en parties et expliquer.
On peut diviser le récit en plusieurs parties.
On a une introduction qui explique la situation de la protagoniste principale : elle est une vieille paysanne qui possède seulement deux vaches; un jour elles fuient leurs enclos et le prévôt prend donc les vaches en croyant qu’elles soient perdues. La vieille découvre ce qui s’est passé mais le prévôt ne veut pas rendre les deux animaux.
Dans la deuxième partie on a le moment clé de cette petite histoire: une voisine de la vieille paysanne lui suggère de graisser la patte au chevalier, comme ça il pourra intervenir et récupérer les deux vaches.
Dans la troisième et dernière partie, la vieille paysanne, après la suggestion de la voisine, prend un morceau de lard et elle attend le chavalier. Quand il arrive, elle s’empare de ses paumes et elle les couvre avec les gras du lard. L’homme demande une explication et la vieille reponde qu’elle grasse la patte du chevalier, comme cela a été suggéré. Le chavalier commence donc à rire, en disant qu’elle n’a pas compris, mais qu’il va récupérer les vaches.
On peut diviser le récit en plusieurs parties.
On a une introduction qui explique la situation de la protagoniste principale : elle est une vieille paysanne qui possède seulement deux vaches; un jour elles fuient leurs enclos et le prévôt prend donc les vaches en croyant qu’elles soient perdues. La vieille découvre ce qui s’est passé mais le prévôt ne veut pas rendre les deux animaux.
Dans la deuxième partie on a le moment clé de cette petite histoire: une voisine de la vieille paysanne lui suggère de graisser la patte au chevalier, comme ça il pourra intervenir et récupérer les deux vaches.
Dans la troisième et dernière partie, la vieille paysanne, après la suggestion de la voisine, prend un morceau de lard et elle attend le chavalier. Quand il arrive, elle s’empare de ses paumes et elle les couvre avec les gras du lard. L’homme demande une explication et la vieille reponde qu’elle grasse la patte du chevalier, comme cela a été suggéré. Le chavalier commence donc à rire, en disant qu’elle n’a pas compris, mais qu’il va récupérer les vaches.
4) Expliquez
l'expression contenue dans le titre.
« La vieille qui graissa la patte au chevalier » dans ce fabliau signifie que la vieille
protagoniste va « huiler » les
mains du chavalier.
5) Y
a-t-il un quiproquo ? Si
oui lequel ? Expliquer.
Oui, il y a un quiproquo. Quand la vieille entend « graisser la patte au chevalier » , elle croit qu’elle doit huiler les mains du chevalier. Mais l’expression « graisser la patte », et donc ce que la voisine voulait dire, signifie donner de l’argent en cachette. La voisine a dit à la vieille de payer le chavalier pour se faire récupérer les vaches.
6) Ce fabliau est-il satirique ou moral?
Je pense que l’auteur de ce fabliau a écrit une histoire qui comprend satire et morale. La morale est écrite par l’auteur lui-même à la fin du fabliau : le pauvre est
celui qui paye,
toujours, même quand il est dans son bon droit.
Mais il y a aussi une coté satirique, qui
souligne le fait que la vieille ne comprend ce que la voisine veut dire car
elle est pauvre et donc elle n’a pas une culture suffisante pour comprendre le
vrai signifié de la phrase.
2) Transposer
le texte au présent.
« Une vieille paysanne possède pour toute
richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son
bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et
se trouvent à vagabonder sur la route. Le prévôt, qui passe par là, les voit
toutes deux et, il les juge égarées, il les emmène avec lui.
La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses
voisins la renseignent : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les
rendre. La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui
restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa
coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui
appartiennent, le prévôt fait la sourde oreille.
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande
peine, sa voisine lui dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au
chevalier, il intervient sûrement auprès de ce coquin et le convainc de te
rendre tes deux vaches. »
Voilà la vielle toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard
suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand
celui-ci parait au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses
paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimule
pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répond :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au
monde que de récupérer les deux vaches que votre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à
témoins.
- Tu ne comprends pas, brave femme. Mais cela est égal, je te rends sur
le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne le
remarquez-vous justement pas : le pauvre est celui qui paye, toujours, même
quand il est dans son bon droit ! »
GIULIA CRESTA
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