giovedì 20 novembre 2014

LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER - Serena Gaffo



LA VIEILLE QUI GRAISSA LA PATTE AU CHEVALIER
 
1)
·         Imparfait : « Une vieille paysanne possédait pour tout richesse deux vaches »
·          Passé Simple : « Un matin, les deux bêtes, sans doute ma gardées, fuirent leur enclos 
·         Plus que parfait : « Le prévôt les avait recueillies»  
·         Présent : « Sa voisine lui dit»
·         Passé Composé : « Qui votre prévôt m’a injustement prises »
·         Futur : « Je te rendrai sur le champ tes bêtes » 
·         Conditionnel présent : « et le convaincrait de te rendre tes deux vaches »
·         Gérondif : « Le prévôt, passant par là, les vit toutes deux »
2)     Le narrateur
3)      Il y a une introduction qui parle de la situation de la vieille paysanne qui possède deux vaches et elle perde cette deux vaches. Le prévôt a rencontré les betes mais il ne veut pas lui les rendre.
Après il y a la deuxième partie avec le conseil de la voisine de la vieille.
Dans la dernière partie: elle s’empare de ses paumes et elle les couvre avec les gras du lard.  L’homme  demande une explication et la vieille reponde qu’elle grasse la patte du chevalier, comme cela a été suggéré. Le chavalier commence donc à rire, en disant qu’elle n’a pas compris, mais qu’il va récupérer les vaches.


4)      La vieille huile les mains au chevalier
5)       La vieille pense qu’elle doit huiler le mains du chevalier mais le conseil de la voisine était de payer le chevalier pour récupérer le vaches.
6) L’histoire est satirique parce que la voisine ne comprende pas le conseil de sa voisine, mais aussi morale et on peut voir dans la dernière phrase : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit.

Texte au présent
« Une vieille paysanne possède pour toute richesse deux vaches. Ce n’est certes pas beaucoup, mais c’est là tout son bien. Elle vend leur lait pour trouver de quoi survivre.
Un matin, les deux bêtes, sans doute mal gardées, fuient leur enclos et se trouvent à vagabonder sur la route. Le prévôt, qui passe par là, les voit toutes deux et, il les juge égarées, il les emmène avec lui.
La malheureuse femme découvre bientôt que ses deux bêtes ont disparu. Ses voisins la renseignent : le prévôt les a recueillies mais il ne veut pas les rendre. La malheureuse s’en va trouver l’homme, elle le supplie de lui restituer son unique bien, elle accepte même de payer une amende pour prix de sa coupable négligence. Mais elle ne peut prouver que les vaches lui appartiennent, le prévôt fait la sourde oreille.
La paysanne s’en revient chez elle, désemparée. La voyant en grande peine, sa voisine lui dit :
« Le prévôt est un homme cupide. Si tu peux graisser la patte au chevalier, il intervient sûrement auprès de ce coquin et le convainc de te rendre tes deux vaches. »
Voilà la vielle toute rassurée. Elle décroche un épais morceau de lard suspendu aux poutres de sa cuisine et s’en va attendre le chevalier. Quand celui-ci parait au loin, elle court à sa rencontre : elle s’empare de ses paumes et y applique plusieurs fois le morceau de gras. L’homme ne dissimule pas sa surprise :
« Que fais-tu donc là ?
La pauvre femme lui répond :
- Beau sire, je graisse votre patte car je ne souhaite rien de plus au monde que de récupérer les deux vaches que votre prévôt m’a injustement prises.
Le noble personnage éclate de rire et prend les courtisans de sa suite à témoins.
- Tu ne comprends pas, brave femme. Mais cela est égal, je te rends sur le champ tes bêtes !
Ainsi s’achève cette histoire. Mais ne le remarquez-vous justement pas : le pauvre est celui qui paye, toujours, même quand il est dans son bon droit ! »

Serena Gaffo

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